présentation

La littérature n'a pas d'autre destination ni d'autre destin que d'appartenir à toute l'humanité. Ben Okri.

dimanche 31 juillet 2011

DES VACANCES A HYERES...

Ah, quelle chance d'avoir eu le soleil ! J'ai passé deux semaines de vacances idylliques. Entre les balades, les restos et la plage, je n'ai pas vu le temps passer. Voici un petit aperçu de mes vacances dans la belle ville de Hyères ( Var ) :











Bonnes vacances à tous ...

DE FIEVRE ET DE SANG, Sire cédric




Résumé Editeur :

Une jeune fille se réveille entièrement nue et entravée sur un matelas couvert de sang. Elle sait qu'elle va mourir, toute tentative de fuite semble inutile. La douleur n'est rien en comparaison de la peur panique qui s'est emparée d'elle...
Le commandant Vauvert mène l'enquête en compagnie d'une profileuse albinos, Eva Svärta. Personnage excentrique et hors-norme, Eva a un véritable sixième sens qui fait d'elle une redoutable traqueuse de l'ombre. Ensemble, ils vont tenter de remonter la piste d'un tueur en série qu'ils croyaient mort et qui a pour habitude de vider entièrement ses victimes de leur sang. S'agit-il d'une réincarnation, d'un spectre, d'un homme, d'une femme, d'une créature d'un autre monde ?
Suspense, angoisse, horreur, sensations étranges, crise de démence, folie meurtrière, rite satanique...


Mon avis :

Depuis quelques temps, ce livre trainait sur les étagères de ma bibliothèque. De très bonnes critiques avaient poussées ma curiosité et  je désirais découvrir cet auteur aux inspirations mystiques. Considéré comme le nouvel espoir du thriller fantastique, Sire Cédric était apparemment un auteur incontournable du genre. Aussi, c'est suite à une conversation sur Livraddict avec cet homme énigmatique et simple que j'ai décidé de me lancer dans l'aventure.
Tout commence par le visuel avec une couverture choisie judicieusement composée de couleurs en deux tons pour faire ressortir le rouge, le sang ! Oui, le sang qui est la ligne directrice de ce thriller. Sans lire un mot, on est déjà dirigé dans une ambiance oppressante et sombre.
On démarre sur les chapeaux de roues, le décor et l'ambiance sont placés. On entre furieusement dans une ferme sanglante. Le lecteur est de suite plongé dans un bain de sang !!! Que d'émotions, que de peur ! Mais où nous mène Sire Cédric?  Il nous entraine dans une enquête hors norme où le surnaturel va prendre le pas sur le rationnel. Le duo policier commit à ce merdier va se retrouver face à des énergies inexplicables.
D'une scène macabre, ils se retrouvent  face à une force qui les dépassent. Ils découvrent des rites ancestraux qui les ramènent à la tragique histoire d'Erzebeth Bathory et du peuple Dace. En enquêteur et profiler hors-pair, ils savent se défendre face au mal, mais là, ça dépasse l'entendement. Toutes leurs théories sont à redéfinir.
Tous les ingrédients du thriller sont ici réunis, le suspense, l'angoisse, l'action, l'interrogation...  Sire Cédric y mélange avec intelligence les graines du fantastique pour faire éclore un univers singulier à l'instinct tribal.
Que dire de mieux que tout ce qui a déjà été dit ! Ce n'est pas facile d'être original ! L'alliance des genres que Sire Cédric a réussi avec brio, apporte un renouveau dans le thriller et permet d'initier les réticents aux effets surnaturels. Sans en faire trop, il entraine le lecteur aux frontières du réel, il redéfinit les critères du roman policier en y apportant la magie ( surtout noire ) qui donne de l'originalité à l'intrigue. Le lecteur est bousculé pour son plus grand plaisir. De plus l'écriture est simple mais vraiment agréable. Les mots se succèdent avec une fluidité déconcertante et l'on ressent le travail approfondi de l'auteur.

En bref, j'ai retrouvé l'esprit de Sire Cédric, celui même que j'ai découvert lors de cette discussion sur Livraddict. La simplicité et l'audace sont de mises dans ce roman. Rien n'est laissé au hasard et le lecteur est plongé dans une ambiance sombre et angoissante où les forces du mal sont confrontés à la persévérance de l' Homme.



De fièvre et de sang
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lundi 25 juillet 2011

LES DOSSIERS DRESDEN T1, Jim Butcher




Résumé Editeur :

Tous les bons magiciens s'appellent Harry, et Harry Dresden est le meilleur. Techniquement, c'est même le seul de sa "catégorie" : lorsque la police de Chicago est sur une affaire qui la dépasse, c'est vers lui qu'elle se tourne. Car notre monde regorge de choses étranges et magiques... et la plupart ne s'entendent pas très bien avec les humains.
La magie, ça vous flingue un gars en moins de deux !


Mon avis :

Abracadabra ! Dresden est passé par mes doigts !
Mais le magicien a-t-il conquis mon cœur ? En fait, mon appréciation est assez mitigée. La première certitude est que ce roman, le premier d'une grande série, se lit facilement et rapidement. Et en cette période estivale, c'est bien agréable. Écrit à la première personne, la lecture glisse subtilement et entraine vite le lecteur dans les pas de Harry Dresden. C'est avec beaucoup d'humour et d'humilité que ce maitre de la magie mène l'enquête. Voici pour les points positifs de ce roman.
Par contre, on reste dans le facile, le superficiel. Tout le texte manque cruellement de fond. Avec un peu plus de surnaturel et moins de clichés pathos, l'histoire aurait apportée plus de dynamisme et d'éclat. La magie et l'ambiance mystique laissent lourdement à désirer. Peu d'êtres de l' outre-monde, peu de situations cosmiques... et parfois des dialogues qui laissent perplexe. Il manquait quelques poudres de perlimpinpin et d'effets mirobolants ( à mon goût bien entendu ).
Bien, soyons franc, l'intrigue est très légère. Sans en raconter trop pour ne pas gâcher le plaisir, on se retrouve vite dans une histoire où l'on se demande "Mais que vient faire ce Harry Dresden dans cette mascarade !".

En bref, cette lecture reste agréable pour passer un bon moment de détente. Mais il faudra sûrement lire la suite afin d'entrer dans ce monde magique qu'est le quotidien de notre magicien...



Les dossiers Dresden, Tome 1 : Avis de tempête
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mardi 19 juillet 2011

AMERICA : LA TREIZIEME COLONIE, Romain Sardou




Résumé Editeur :

1691. Un bateau fuit les côtes de l’Irlande tombée aux mains des Anglais ; à son bord, Harry et Lilly Bateman. Lui, fils de prostituée, elle, enfant illégitime d’une famille noble, mariés contre leur gré, ils embarquent vers une terre inconnue : l’Amérique.
À peine sortis de l’adolescence, ils se connaissent peu, ils ne savent pas où ils vont : tout leur reste à construire.
Ils découvrent une Amérique en devenir, entre nouvel Éden et nouvel Enfer, dont les Européens se partagent les immensités vierges, implantant des comptoirs, des forts et des villes, poussant les tribus indiennes à se déchirer.
Industrieux et visionnaires, Harry et Lilly se heurtent dans la jeune colonie de New York à un Anglais richissime et retors, Augustus Muir, qui tente de les détruire. Désormais, entre les Bateman et les Muir, la haine s’installe, une haine inextinguible qui va se transmettre à leurs descendants et inspirer la plus noire des vengeances…


Mon avis :

Pour ne pas déroger à sa passion, Romain Sardou nous offre un roman sur fond historique. La treizième colonie est écrit sous forme de saga familiale où nous retrouvons un jeune couple d'irlandais catholique, Harry et Lilly Bateman, soumis à la persécution d'une Angleterre protestante véhémente. Pour leur salut, un homme d' église les envoie dans les colonies américaines où l'avenir est plus grand. Les bateman s'installe donc sur cette terre de tous les espoirs.
En parallèle, un allemand très ambitieux, Augustus Muir, par la ruse et l'ambition excessive veut prendre le monopole du commerce avec la nouvelle Amérique.
Voici les bases donc, d'une saga aux rebondissements nombreux. L'auteur démarre avec deux jeunes hommes ambitieux pour qui la vie offre une perspective d'avenir meilleur. Celui-ci déroule le temps pour faire vivre l'épopée de deux familles qui se croiseront et s'opposeront.
Romain Sardou s'appuie sur des références historiques pour faire évoluer les générations Muir et Bateman. De l'Angleterre de la fin XVII ème siècle, à la conquête des terres sauvages des Amériques, le courage, l'ambition et la persévérance de ces hommes et femmes entrainent le lecteur dans une aventure gigantesque.
D'une écriture fluide et simple, l'auteur décrit avec précision la vie des colons, les différents avec les indiens et la naissance des nouvelles villes américaines. Par le biais de plusieurs personnages, aux caractères et aux idées très différents, il nous retrace la vie semée d'embuches des gens de cette époque.
C'est avec un grand plaisir que le lecteur suit les Bateman et les Muir. D'un côté, les rêves d'un père vont entrainer un fils dans l'illégalité et la piraterie. De l'autre, le désir de toute puissance d'un homme prêt à tout pour réussir emmène sa descendance dans une spirale faite de trahisons et de coups bas.

Dans ce roman épique, tous les ingrédients sont mêlés intelligemment pour offrir au lecteur un très bon moment de lecture. Nous retrouvons des guerres, des découvertes, des histoires d'amour, de grandes amitiés, de grandes déceptions...A aucun moment, nous ne sommes déroutés dans le déroulement des événements. Fluidité et aventures romanesques sont les piliers de ce premier tome d'une saga trépidante.

Bref, Romain Sardou a réussi le pari d'unir l'histoire à l'aventure. Son roman est accessible à tout type de lecteur car nul besoin d'être calé en histoire pour l'apprécier.






America, Tome 1 : La Treizième Colonie
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vendredi 15 juillet 2011

QU'A-ELLE VU, LA FEMME DE LOTH ?, Ioànna Bourazopoùlou




Résumé Editeur :

Un cataclysme a englouti l'Europe du Sud et le Proche-Orient, et Paris est devenu un port méditerranéen.
Du côté de la Mer Morte, frappée à nouveau quarante siècles après la disparition de Sodome et Gomorrhe, la terre s'ouvre et un mystérieux sel violet en jaillit. Son goût et ses propriétés en font une denrée indispensable à tous, qui se vend à prix d'or.

Voilà un roman "bizarrissime" : le monde qu'il décrit, situé dans un avenir non précisé, est à la fois agressivement moderne - dominé par une multinationale toute-puissante, la Compagnie - et violemment archaïque.
Dans la Colonie lointaine, l'absence de la technologie moderne nous ramène plus d'un siècle en arrière.
De la science-fiction régressive, en quelque sorte.
A moins que cette histoire nous emmène, sans le dire, au coeur du présent ?
Elle nous décrit une société totalitaire, organisée à l'extrême, fondée sur le mensonge et la terreur...
D'un côté, à Paris, un personnage minuscule, solitaire, dépressif, affronte un monstre anonyme, la Compagnie, en un combat feutré. De l'autre, dans l'effroyable Colonie, cinq forcenés se déchirent, pantins ridicules dans un tourbillon de péripéties démentes, sanglantes et absurdes.
C'est grotesque et sinistre. Drôle et désespéré.


Mon avis :

Qu'on se le tienne pour dit ! Ce livre est à lire absolument ! C'est une perle, une pépite, un bain de folie dans ce monde de fous !
Comme le dit l'auteure à la fin de son roman, si vous recherchez les beaux paysages de Grèce, son histoire mythologique ou ne serait-ce qu'une tradition de ce pays, alors passez votre chemin ! Car dans La femme de Loth, vous entrez dans un monde totalement différent de celui que nous connaissons tous. Ioànna Bourazopoùlou redéfinit les frontières, bouscule les codes et nous offre un futur non défini aux accents de passé. Vu comme çà, cela peut paraître assez complexe, mais dès les premiers chapitres, tout est limpide. La méditerranée redessine ses côtes et se retrouve aux portes de Paris. Tout ce qui se trouvait dessous disparait à jamais sous les eaux. La société est régie par un groupe très puissant qui entend exploiter à fond la richesse sortie de ce déluge : un sel violet aux mille vertus.
Pour ce faire, cette super-puissance crée une colonie où chaque colon est employé de la Compagnie et où toute technologie est bannie. Ce décor déstabilise car il est situé dans le futur mais par ses dispositions quotidiennes, ramène le lecteur dans un moyen-âge assez familier.
Quand aux personnages et à l'intrigue, l'auteure a choisi un style burlesque, qui fait inévitablement penser aux excellentes pièces de théâtre de Molière. Ce qui est très original pour un roman classé dans la science-fiction. Vous ne croiserez aucune machine bizarre, aucun personnage modifié...mais vous aurez affaire à une vie entièrement consacrée au mercantilisme.
C'est avec beaucoup d'humour et de drôlerie que les personnages sont mis en situation. Par le biais de lettres envoyées à la Compagnie, cinq hauts dignitaires de la colonie et la seule femme née sur le sol colonial, racontent les événements qui ont conduit au désastre. Pour démêler les fils de cet imbroglio, un homme est choisi par la Compagnie. Il a la lourde responsabilité, sans le savoir, de résoudre l'intrigue.
De moments étranges, en situations cocasses, le lecteur est entrainé dans un jeu de pistes où se mêlent l'absurde, le mystique et le désespoir. Car la question se pose dans le titre : Qu'a-t-elle vu, la femme de Loth? Sa curiosité l'a-t-elle menée, comme il est écrit dans la Bible, a voir la colère de Dieu et la destruction immédiate de Sodome et Gomorrhe ou lui  a-t-elle ouvert la porte du futur ?

Bref, ce roman, qui ne ressemble à aucun autre, a des accents de comédies burlesques mais qui laisse le lecteur dans la réflexion. L'écriture d' Ioànna Bourazopoùlou est limpide, fluide et légère. Le style est original et  l'intrigue est grotesque et démente.

Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions Ginkgo pour ce partenariat plus que réussi.




La femme de Loth
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mardi 12 juillet 2011

DÔME, Stephen King





Résumé Editeur :

Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…


Mon avis :

Alléluia mes frères et mes sœurs ! Monsieur King est revenu ! Le grand maître de la terreur est de retour ! Alléluia !

Dôme, malgré ses 1100 pages, est un concentré de ce que l'auteur fait de mieux. Il y eu une baisse dans la qualité de ses œuvres, surtout celles sorties dans les années 2000, mais ce roman efface tout. On retrouve l'essence même de l'écriture du maître et même plus. Cet opus a un rythme effréné. Dès le premier chapitre, on entre dans l'action. Le Dôme tombe et c'est l'hécatombe! Et jusqu'à l'épilogue, on est confronté à la folie.
Mais d'où vient ce Dôme ? pourquoi est-il là ? Et pourquoi Chester mill's ? Tant de questions que le lecteur se pose en suivant la vie des prisonniers de ce phénomène étrange. Le critère de temps ici est très important et donne le tempo de l'histoire. Toute l'action se déroule sur quelques jours. Mais vous verrez que l'homme est capable de tout, même en si peu de temps. Quand il est confronté à l'inconnu, il ne se révèle pas forcément le meilleur.
Comme toujours dans les romans de Stephen King, nous retrouvons la dimension fantastique, même si ici elle n'est que secondaire. Le dôme est une inconnue dans notre monde, mais qui ou quoi joue avec les hommes ? En fin de compte, peu importe, l'homme suffit à instaurer le pire !
Les habitants de Chester Mill's vont vivre cet enfermement de bien des façons. Mais tous vont vivre l'enfer.
Chaque habitant ou presque va jouer un rôle déterminant et les enfants seront le pilier des adultes. Car chez King, l'enfant a toujours une importance dans ses histoires et, ici, on ne déroge pas à la règle. Un trio d'adolescents, pas encore pourris par les animosités de voisinage, vont aider à comprendre le phénomène. Ils sont jeunes mais déjà très intelligents.
Tout au long du récit, on ne relâche pas la pression. On est sollicité dans toute la ville, on angoisse, on enrage et l'on se demande comment tout ça va finir !

Monsieur King, à la fin de votre roman, vous nous demandez si nous nous sommes amusés en lisant ce livre, autant que vous pour l'écrire. Et bien OUI, je me suis  bien amusée en lisant Dôme. Et je vous en remercie du fond du cœur...







Dome : Tome 1
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dimanche 10 juillet 2011

LES MORSURES DE L'OMBRE, Karine Giebel




Résumé Editeur :

Elle est belle, attirante, disponible. Il n'a pas hésité à la suivre pour prendre un dernier verre. A présent il est seul, dans une cave, enfermé dans une cage. Isolé. Sa seule compagnie ? Sa séductrice et son bourreau. Et elle a décidé de faire durer son plaisir très longtemps. De le faire souffrir lentement. Pourquoi lui ? Dans ce bras de fer rien n'est dû au hasard. Et la frontière entre tortionnaire et victime est bien mince...


Mon avis :

Je découvre l'univers de Karine Giebel au travers de ce thriller psychologique original.
Nous nous retrouvons dans un schéma peu commun : une tortionnaire, un flic prisonnier et un huis clos angoissant dans une cave.
A l'inverse des huis-clos classiques, le rythme de lecture est très soutenu. Pas d'interminables réflexions, pas de scènes de torture à rallonge, pas de dialogues épuisants. Tout est savemment dosé. Mais l'angoisse est omniprésente. Le lecteur est entrainé dans cette sombre séquestration et se tient près du prisonnier sans beaucoup d'indices sur les causes de cet enlèvement Comme ce pauvre homme, on ne sait pas pourquoi il se retrouve aux mains de cette jeune femme à la psychologie quelque peu dérangée. Chaque fois qu'elle vient le voir, la peur monte, et l'excitation aussi. Franchement flippant !
Et le dénouement est vraiment surprenant. Rien ne nous amène à cette fin des plus décalés. On est estomaqué par la tournure que prend cette histoire. Et la surprise est un atout majeur dans un thriller. Le lecteur attend la fin avec impatience, ayant fondé des théories sur tout, et lorsqu'il découvre le fin mot de l'histoire il aime généralement être passé complétement à côté de la plaque. Du moins c'est mon cas. J'aime qu'un thriller me surprenne.

Bref, une lecture très rapide, angoissante, originale et entrainante. Tout ce qu'on attend dans ce genre de livres.

Ce livre a été lu dans le cadre d'un lecture commune que j'ai organisé ( ma première ! ). Retrouvez donc vite les avis des autres lecteurs : Dup, Krikri, Lamalal', Stephie et Elea23.






Les morsures de l\'ombre
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vendredi 8 juillet 2011

MON BLOG, MES LIVRES ET MOI...




Bonjour à tous,

Aujourd'hui je découvre sur le blog de Ptitetrolle un rendez très sympathique. Elle pose simplement une question sur nous, nos livres et nos habitudes de lecture. Libre à nous de se laisser tenter.
Alors je me lance dans l'aventure, ce qui permettra de vous faire un peu découvrir mon petit cercle intime.

Combien de livres achetez-vous en moyenne tous les mois ? Êtes-vous plutôt un défenseur du « free PAL » ou plutôt un adepte des challenges visant à la faire baisser ?



Ma fréquence d'achat est très aléatoire. Il peut m'arriver d'avoir un grain de folie, et je peux acheter entre 5 et 10 livres dans le mois. Mais il m'arrive aussi de me restreindre à 1 voir aucun. Tout dépend de mon état d'esprit et des occasions qui s'offrent à moi. J'aime beaucoup me rendre à la librairie pour découvrir les nouvelles entrées, les coups de coeur... Travaillant non loin et ayant deux heures de pause déjeuner, je la fréquente très assidûment. De temps en temps, je passe sur le marché où le bouquiniste s'installe avec un choix énorme. Quand je prend le temps de laisser mes mains fureter dans ses cagettes, je ne regarde pas le nombre de bouquins qui vont rejoindre la Pal.
Il m'arrive très souvent aussi de faire des affaires sur Priceminister. J'ai la chance de tomber sur de véritables occases.
En ce qui concerne ma PAL, je serais très mal placée pour dire qu'il faut absolument la faire baisser. Arrivée à une centaine de petites perles qui attendent patiemment que je les ouvre, j'ai pris la décision de ne plus me culpabiliser pour la taille monstrueuse de celle-ci. Mon z'homme n'est d'ailleurs pas frustré puisqu'il a fait l'acquisition il y a peu d'une plus grande bibliothèque pour installer mes perles. Et comme il y reste encore beaucoup de place. Je prends plaisir de combler le vide !
Je n'ai aucune gêne quand à ma passion pour la lecture et je vis ma vie de livraddict en toute simplicité.
Un slogan me vient : Vis ta vie, assumes ta PAL !!!
Il m'arrive comme tous blogger de m'inscrire à des challenges, mais je ne les sélectionne jamais en fonction des livres qui sont déjà en ma possession. Ce qui a pour résultat de faire encore grossir ma PAL. De plus, je les rate souvent car je n'arrive jamais à me cantonner aux choix des différents challenges. Mais ce n'est pas un problème, l'important n'est-il pas de participer ?
Voilà, je pense avoir fait le tour de la question. Je me dévoile en douceur et toujours avec beaucoup de pudeur.

Merci à Ptitetrolle pour ce petit aparté livresque.

A bientôt pour un nouvel aveu...

mercredi 6 juillet 2011

APPARTEMENT 16, Adam Nevill




Résumé Editeur :

Certaines portes devraient toujours rester fermer...

A Barrington House, un immeuble de grand standing dans un quartier chic de Londres, un appartement est inoccupé. Personne n'y entre, personne n'en sort. Et c'est comme ça depuis cinquante ans.
Jusqu'au jour où April, une jeune Américaine, débarque à Barrington House pour visiter l'appartement que lui a légué une mystérieuse grand-tante. Cette dernière, morte dans d'étranges circonstances, a laissé un journal intime où elle révèle avoir été impliquée dans des événements atroces et inexplicables, plusieurs décennies auparavant.
Résolue à découvrir la vérité sur ce qui est arrivé à sa tante, April commence à reconstituer l'histoire secrète de Barrington House. Une force maléfique habite l'immeuble et l'entrée de l'appartement seize donne sur quelque chose de terrifiant et d'inimaginable...


Mon avis :

Avec une couverture comme ça, on ne peut se détourner de ce roman. Elle est superbe et intrigante.  Le résumé finit d' aiguiser notre curiosité, un appartement hanté, des habitants effrayés et un secret horrible, on ouvre la porte avec beaucoup d'excitation. Que cache l'appartement 16 ?

Et pourtant ! pourtant ! L'excitation retombe vite ! On entre dans une histoire glauque, confuse et très peu intéressante au final.
Alors que dire à part, quel dommage ! Le sujet, qui pourtant est très exploité dans la littérature fantastique, est un régal pour les amateurs du genre, en règle générale. Ici, nous partons à la dérive, on est bringuebalé dans une pseudo terreur mal écrite. Le texte est très lourd, des explications et des situations absurdes. Les personnages sont très spéciaux et il arrive souvent que l'on s'y perd dans leurs déambulations. De plus la trame est quelque peu tordue. On se coltine l' esprit d'un peintre fou qui hante un hôtel particuliers, un vortex apparemment ouvert grâce à une magie vaudou ( d'après ce que j'ai pu comprendre ) et des vivants superficielles et pathétiques.
Donc, pour ne pas gâcher la curiosité des intrépides, je ne m'étalerais pas plus sur ce livre qui vous l'aurait compris m'a vraiment déçue.




Appartement 16
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dimanche 3 juillet 2011

LES AILES DE L'ANGE, Jenny Wingfield




Résumé Editeur :

Swan, enfant espiègle et malicieuse, a onze ans. Depuis que son père, prédicateur, a perdu sa congrégation, sa famille s'est installée chez la grand-mère, Calla Moses. D'une honnêteté inébranlable les Moses n'éprouvent que du mépris pour leur voisin, Ras Ballenger, un éleveur équestre qui régente sa famille et ses chevaux avec une violence inouïe. Quand le petit Blade Ballenger, sauvagement battu, vient chercher refuge auprès de Swan, une amitié lie immédiatement ces deux êtres en quête de justice, mais aussi de tendresse. Face au renoncement des adultes, Swan se donne alors une mission : protéger Blade, envers et contre tous. Mais pourra-t-elle y parvenir sans se brûler les ailes ?


Mon avis :

La curiosité est le point de départ de cette belle découverte. Au premier abord, ce roman de Jenny Wingfield n'aurait pas dû m'attirer. La couverture est très simple, elle tend à nous offrir une romance bucolique ou un roman du terroir. Le titre, lui est très peu explicite. Et en lisant le résumé on ne sait pas trop dans quoi on se lance.
Les premiers chapitres sont très déroutants. On entre dans la vie des Moses. Une famille honnête, soudée, où ses membres sont unis dans la joie et la détresse.
On découvre des gens touchants, un esprit de famille inébranlable, des personnalités fortes. Mais on est baigné un peu dans une bonté qui sonne légèrement faux. Le père de Swan étant prédicateur ( sans oublier que nous sommes dans l'Amérique puritaine des années 50 ), on retrouve de nombreuses références bibliques, des sermons et des morales...qui laisse perplexe le lecteur, qui se demande où il va.
Mais rapidement, le roman prend une tout autre direction. Et là, on ne décroche plus. Le Mal entre chez les Moses, le drame est à leur porte. Plus de prêchi-prêcha, la dureté des hommes les frappe de plein fouet.
Seule, l'amitié de Swan et Blade, seule la force de l'union vont apporter le salut chez le Moses. Mais le prix a payer est très lourd.
Cette petite Swan est tellement touchante. Cet enfant est un "ange". Mais à trop approcher des flammes de l'enfer, ne va-t-elle pas se brûler les ailes ? - D'où peut-être le choix du titre de ce roman - car le monde des adultes va mettre à mal l'innocence de l'enfance.
On est pris à témoin de ce drame et c'est avec beaucoup d'émotions que l'on suit le déroulement de cette lutte contre la cruauté de certains hommes.
Les ailes de l'ange, c est l'histoire d'une amitié indéfectible, c'est l'histoire de la victoire de l'Amour sur la haine. Mais c'est surtout l'histoire des Hommes.
L'écriture de Jenny Wingfield coule tel un long fleuve tranquille. Mais comme l'eau n'est jamais sans mouvement, elle nous emmène rapidement dans ses remous, dans ses tourbillons et nous entraine inévitablement au bord de ses chutes. On est donc baladé puis secoué, et l'on ressort tout retourné.

Bref, ce roman est un véritable coup de coeur. Intense et déroutant. On est confronté à  la violence des hommes face à la pureté de l'enfance. C'est bouleversant !

Je remercie chaleureusement BELFOND et LIVRADDICT pour ce partenariat riche en émotions.



Les ailes de l\'ange.
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