présentation

La littérature n'a pas d'autre destination ni d'autre destin que d'appartenir à toute l'humanité. Ben Okri.

mardi 31 mai 2011

SHINING, Stephen King






Résumé Editeur :


Situé dans les montagnes Rocheuses, l'Overlook Palace passe pour être l'un des plus beaux lieux du monde. Confort, luxe, volupté... L'hiver, l'hôtel est fermé. Coupé du monde par le froid et la neige. Alors, seul l'habite un gardien. Celui qui a été engagé cet hiver-là s'appelle Jack Torrance : c'est un alcoolique, un écrivain raté, qui tente d'échapper au désespoir. Avec lui vivent sa femme, Wendy, et leur enfant, Danny. Danny qui possède le don de voir, de ressusciter les choses et les êtres que l'on croit disparus. Ce qu'il sent, lui, dans les cent dix chambres vides de l'Overlook Palace, c'est la présence du démon. Cauchemar ou réalité, le corps de cette femme assassinée ? ces bruits de fête qui dérivent dans les couloirs ? cette vie si étrange qui anime l'hôtel?


Mon avis : 

Voilà, je me lance dans le challenge de Bouquinovore en ouvrant le bal avec un grand classique de Stephen King : Shining.
Ce roman a été écrit 1977 pour la version originale et est arrivé en France en 1978.
Mais rentrons dans le vif du sujet : étant une fan du maitre de la terreur, je ne pouvais pas passer à côté d'un challenge qui met en avant son oeuvre. J'ai bien entendu plusieurs de ses titres dans ma PAL, car quand on aime on ne compte pas...
Shining m'a été offert lors d'un SWAP par Céline031. Je la remercie encore d'avoir su choisir pour moi un tel livre.
Mais je m'étale, je m'étale et je ne vous parle pas du plus important : l'histoire.
C'est juste que faire un billet sur un roman de Stephen King est vraiment un exercice difficile. Je ne sais pas si certains me comprendront, mais voilà, lire un King est pour moi un plaisir égoïste. C'est comme avoir un défaut invisible et n'avouer à personne qu'on l'entretient secrètement. Bref, j'adore lire SK, mais j'ai beaucoup de mal à expliquer pourquoi.
Bon trêve de blabla, je me lance : comme à chaque fois, Stephen King nous entraine dans les zones les plus sombres de l'âme humaine. Et ici plus précisément dans la folie de l'homme et la manipulation maléfique de l'esprit. Jack Torrance et sa famille vont connaitre l'enfer en venant passer l'hiver à l'Overlook. Cet hôtel est le théâtre de phénomènes étranges et horribles. Pour Jack, qui doit absolument reprendre sa vie en main, c'est sa dernière chance. Rien ne va se passer comme c'était prévu et l'Overlook, comme par le passé va provoquer le chaos.
Comme vous l'avez maintenant compris, Shining est une histoire de maison hantée. Mais, et pour me plus grand plaisir, à la sauce Stephen King.
L'angoisse monte crescendo et l'on se retrouve pris dans un cyclone malsain qui n'a de cesse de nous tirer vers son oeil, le coeur de l'horreur.
Les personnages sont décrits excellement, les scènes sont dépeintes parfaitement, on s'y croirait vraiment.

En bref, encore un excellent Stephen King que l'on referme en frissonnant de peur et de plaisir.

dimanche 22 mai 2011

LES LECONS DU MAL, Thomas H. Cook

Résumé Editeur :

Jack Branch est un fils de bonne famille, professeur dans le petit lycée de Lakeland, Mississipi. Très impliqué dans son métier, soucieux de justice dans un pays encore marqué par la guerre de Sécession, il se prend d'affection pour un élève taiseux et renfrogné du nom d'Eddie Miller. Eddie se tient à l'écart de la communauté, résigné, écrasé par le poids de son ascendance : il est le fils du "tueur de l'étudiante", mort en prison quinze ans plus tôt. Le mal se donne-t-il en héritage ? Peut-on sauver les gens d'eux-mêmes ?
Pour libérer Eddie de son fardeau, Jack lui suggère de mener une enquête sur son père. Le maître et l'élève découvrent peu à peu un monde où le bien et le mal se confondent, chargé de violence et de mirages : un monde de ténèbres.

" Gâté par le sort, je n'ai pas su voir les ténèbres ni ce qu'elles dissimulaient."


Mon avis :

Je voudrais d'abord remercier Babelio, chez qui j'ai gagné ce livre. Je ne connaissais pas du tout, mais la première de couverture m'intriguait fortement.
Comme une partie d'échecs, dès le premier pion placé, tout est joué. La table de jeu est la petite ville de Lakeland et les pions sont les élèves et les professeurs du lycée.
Jack Branch, que nous découvrons au début, se remémore cette période où il fut professeur au lycée de Lakeland et comment il est à l'origine d'un drame horrible. Le récit est ponctué des moments forts du procès qui a suivi. Mais là où réside toute l'originalité du roman, nous ne découvrons la vérité qu'à la fin. Nous n'enroulons pas la bobine, nous défaisons doucement l'ouvrage afin de revivre les origines du mal...
Chaque personnage est décortiqué et replacé dans le décor. Ils sont les éléments fondamentaux d'une histoire banale mais tragique. C'est dans leur geste, leur comportement, leur mot qu'est la réponse.
L'angoisse monte doucement, et le lecteur est entrainé indubitablement dans une spirale sans fond. On sait qu'il a été commis l'irréparable, mais il faudra attendre la toute fin pour savoir et comprendre : c'est machiavélique !
Comment ne pas sombrer dans la psychose ? Mais que s'est-il passé ? Pourquoi ? Ces interrogations excitent la curiosité du lecteur et l'empêche de fermer ce roman avant d'avoir une réponse claire... Les pions se déplacent sur le grand échiquier de la vie et l'on assiste impuissant à un dénouement morbide...

En bref, un roman policier original et délicieusement machiavélique, où le mal n'est pas forcément où on l'attend...

Les Leçons du mal
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samedi 21 mai 2011

CIRCUIT CRETE MAI 2011


Bonjour à tous,

Nous voici de retour de vacances. Cette année nous avons choisi d'aller visiter la Crète. Pour plus de confort, nous avons sélectionné une formule Circuit : la Crète d'Ouest en Est.
Pendant une semaine, nous avons sillonné en bus les routes sinueuses de cette très belle île.
Nous rentrons en France conquis et heureux.
Voici une petite sélection des différents sites que nous avons découverts. Le soleil était en plus au rendez-vous pour notre plus grand plaisir :


Le palais royal de Minos à Knossos :


La Nécropole d'Armeni : regroupant plus de 200 tombes minoennes datant de 1300 avant J.C. :



Le village d'Archanes et son musée archéologique :



Le monastère de Préveli :




La ville de Matala et ses grottes hippies :



Le palais de Phaistos :



La chanée :


Spinalonga, l'île des lépreux :



Voilà pour les principaux sites que nous avons visités pendant le voyage. Bien entendu, nous en avons vu beaucoup d'autres... En ce qui concerne l'hébergement, nous aimerions juste préciser que sur les trois hôtels qui nous ont accueillis, il est important de dire que les prestations furent très inégales. L'Athina Palace, malgré sa situation géographique, semble correspondre aux attentes d'une clientèle entre 30 et 40 ans, le Rethymnon Palace a semblé plus convenir à nos compagnons de voyage un peu plus âgés, quand au Marina Hôtel, qui est pour nous le moins bon, est peut-être un club pour jeunes adultes...

A bientôt, pour un prochain voyage....

CEUX QU'ON AIME, Steve Mosby





Résumé Editeur :

Vous laissez un message à l'un de vos proches. Il ne vous répond que par mail et par SMS. Vous ne vous inquiétez pas. Imagineriez-vous une seconde que ce n'est pas lui qui vous écrit, mais son bourreau, qui le tient séquestré, privé d'eau et de nourriture ? C'est pourtant le mode opératoire d'un tueur en série qui s'attaque à des jeunes femmes célibataire, endosse leur identité pour mieux les condamner...


Mon avis : 

Après avoir lu Un sur deux, que j'ai apprécié de par son intrigue simple mais prenante, je me suis lancée dans la lecture de Ceux qu'on aime.
Là encore, une histoire simple, et une utilisation subtile de l'angoisse. Un tueur en série lambda, des victimes qui en apparence n'ont rien en commun et un mode opératoire très singulier et nous voilà parti pour l'enfer. Steve Mosby n'écrit pas des romans terrifiants mais des contes cruels. Il utilise toute la palette des sentiments humains pour entrainer le lecture dans une histoire sombre.
Dans ce livre, il joue sur les comportements entre proches, l'amour, l'amitié, l'indifférence, la haine, la cruauté...et nous offre un thriller étonnant.
L'intrigue est très bien ficelée. Jusqu'au bout le lecteur se demande qui est le bourreau.De plus, il suit un homme traqué par le tueur et non la police. Toute l'histoire tourne autrour la course de Dave, un magicien qui a eu le malheur de croiser le destin d'un tueur en série. L'enquête policière n'est que secondaire dans le récit.
Sans en faire des caisses, ni verser dans le gore, Steve Mosby crée une ambiance noire qui s'intensifie au fur et à mesure de la lecture.
En conclusion, nul n'ait besoin de verser le sang pour faire d'un thriller un grand moment d'angoisse.




Ceux qu\'on aime
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lundi 9 mai 2011

CONCOURS SUR BABELIO



Si vous êtes intéressé(e) par ce concours, rendez-vous sur le site BABELIO...
Critiquez un auteur en vous mettant dans la peau de Voltaire, R.M. Rilke, Frédéric Dard ou encore Chateaubriand et gagnez de beaux cadeaux.



samedi 7 mai 2011

LE JUIF ALBINOS, Jean Claude Dana


Résumé Editeur :

Si vous avez toujours voulu en savoir plus sans jamais avoir osé le demander, cet ouvrage décapant et instructif est fait pour vous. L'auteur, Français d'origine juive tunisienne, vous entraîne dans un périple coloré articulé autour de sa judaïté. A travers son enfance et son adolescence dans le Tunis des années 50, puis au cours de sa vie à Paris, Grenoble et Montpellier, c'est un voyage truculent qui se déroule, truffé d'anecdotes vécues, drôles ou dramatiques. le narrateur est amené, à un moment de son existence, à effectuer une plongée profonde au coeur du système communautaire juif. Cette exploration le conduit à une réflexion polémique et salutaire sur le bien-fondé de la religion, sur son caractère dogmatique, et sur les dérives du communautarisme juif en particulier. Après une exégèse savoureuse et iconoclaste de certains des plus célèbres chapitres de la Bible, et un bref essai en forme de parodie sur ses différents degrés d'interprétation, l'ouvrage fait un rapide tour d'horizon des pléthoriques composantes associatives du judaïsme français, dressant un constat amer : celui de l'actuel et inquiétant processus de ghettoïsation intellectuelle qui se dessine chez certains Français d'origine juive. Mais l'auteur, homme libre, fortement attaché à la laïcité et aux valeurs républicaines de notre pays, nous livre, en guise de conclusion, un optimiste et formidable message d'espérance : espérance en une humanité dans laquelle les principes de Liberté, Egalité et Fraternité seraient effectifs et réels pour tous les enfants du Créateur, quelle que soit leur origine ethnique, la couleur de leur peau ou cette illusion couramment admise comme réalité que l'on nomme leur appartenance à une religion. Réalisme ou utopie ? A vous de juger! Dans tous les cas, un livre "coup de gueule", bourré d'humour et qui se lit comme un roman.


Mon avis :


Les agents Littéraires proposent aux blogolecteurs des partenariats d'un genre un peu différent de ceux organisés sur les autres sites. Pour découvrir leur projet je vous invite à vous rendre sur leur Blog .
Je me suis donc lancée dans l'aventure en lisant Le juif albinos de Jean-Claude Dana.

Avec un résumé assez complet, nous avons déjà un petit aperçu de ce qui va être développé dans ce livre. Mais dans un bon roman, tout n'est pas dans le thème. L'écriture et l'investissement de l'auteur sont deux points très importants. Jean-Claude Dana a réussi le pari de parler d'un sujet sensible, la religion, et plus particulièrement le judaïsme. Homme attaché à la laïcité et à la liberté, il décortique avec finesse les pressions qu'exerce la communauté juive sur les "siens". Né à Tunis, d'un père juif tunisien et d'une mère juive italienne, il a subi dès l'enfance la présence d'une communauté étouffante. C'est en employant l'humour, par le biais d'anecdotes, tantôt très drôles, tantôt nostalgiques, il retrace sa lutte pour rester lui-même et faire comprendre aux autres que sa façon de vivre sa judaïté n'est pas mauvaise.
Sous une apparence de désordre, les chapitres sont en fait construits de façon très intelligente : un florilège de souvenirs personnels, entrecoupés de moments forts de l'histoire et de réflexions de l'auteur.

C'est vrai, ce livre est drôle et instructif. Que l'on soit juif ou goy, on entre par la grande porte dans la sphère d'un peuple plus que dans une religion. Sans langue de bois, l'auteur nous parle de son incompréhension face à ce communautarisme oppressant. Lui qui est un des leurs, mais qui pourtant se sent si différent. Il est un juif albinos...


Extraits :

" Etre albinos pour un Juif, c'est ne vouloir être ni un Juif intégriste, ni un Juif orthodoxe, ni un Juif religieux, ni un Juif libéral, ni un Juif agnostique ou athée, ni même un Juif laïque, c'est se vouloir à part entière- et non à part - un membre de l'Humanité, un Homme libre, en somme un Homme, tout simplement."


" Un "mariage cacher" ? Je connaissais les mariages hassidiques, orthodoxes, ou tout simplement religieux, mais les "mariages cacher"...en l'an 2000, pardon, j'oubliais, 5760, c'était plus fort que tout !


Si je devais donc décrire ce livre en quelques mots, je dirais : drôle, intelligent et à lire absolument.



Le Juif albinos
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