Résumé Éditeur :
1348. La peste s'abat sur l'Angleterre. Rites païens, sacrifices rituels et religieux : tous les moyens sont bons pour tenter de conjurer le sort. Dans le pays en proie à la panique et à l'anarchie, un petit groupe de neuf personnes réunies par le plus grand des hasards essaie de gagner le nord, afin d'échapper à la contagion. Bientôt, l'un d'eux est retrouvé pendu...
Alors que la mort rôde, les survivants vont devoir résoudre l'énigme de ce décès avant qu'il ne soit trop tard...
Mon avis :
Ce roman n'était pas dans mes grandes envies du moment, mais une personne me l'a prêté en me disant que j'allais être conquise. A la lecture du résumé, j'en doutais un peu. Pourtant, et heureusement, j'ai eu beaucoup de mal à le refermer.
Rien à voir avec l'approche proposée en quatrième de couverture, non plus avec le genre dans lequel le livre est classé.
La compagnie des menteurs est en fait un road-movie médiéval à l'ambiance très noire. Nous sommes en Angleterre en 1348. La peste fait rage dans le pays et installe une atmosphère de peur et de désespoir. Elle avance sans pitié et décime les populaces. Dans ce contexte apocalyptique, un groupe de 9 personnes tente de fuir la contagion et sillonne le pays pour rejoindre le Nord, apparemment épargné par le fléau. Ils ne se connaissent pas mais ont un but commun : survivre. Dans leur assemblée, une petite fille étrange et inquiétante ayant le don de lire les runes, un jeune couple en fuite, un musicien italien et son disciple, un vieux camelot, un illusionniste caractériel, une guérisseuse et un conteur manchot. Sur leur chemin la mort rôde. Pas la peste, mais une menace bien plus vicieuse et mauvaise. Comment vont-ils faire pour la combattre ?
En entrant dans ce roman, il ne faut pas s'attendre à beaucoup d'action. Tout se joue sur l'atmosphère qui entoure nos compagnons d'infortune. Chaque personnage cache un secret, une culpabilité, un malaise. Et c'est avec bonheur que le lecteur se prend au jeu de tenter de découvrir qui sont réellement ces hommes et ces femmes. Le titre prend donc tout son sens : "La compagnie des menteurs".
Sur la route pour la survie, on apprend peu à peu à connaitre les compagnons et l'on est absorbé par leur périple. On découvre aussi les rites et les coutumes en usage au moyen-âge, rituels païens, superstitions...
Bref, sceptique d'abord, conquise ensuite. J'ai simplement adoré ce roman d'atmosphère et j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire. C'est un véritable coup de coeur pour moi.
Je l'ai dans ma PAL mais je recule toujours le moment de le lire, sans vraiment de raison en plus.
RépondreSupprimerTon avis m'a convaincu à le sortir d'ici peu :)
Je vais bientôt m'y «plonger». Il me tarde!
RépondreSupprimerTa chronique est d'une grande justesse car elle retranscrit parfaitement les sensations que j'ai eu à la lecture de ce roman. C'est un très bon livre d'ambiance, on est porté jusqu'à la fin. Il faut être assez concentré pour lire et entrer dans l'histoire, mais ensuite on partage cette longue marche avec les personnages attachants et réalistes. Une très bonne lecture qui reste gravé un long moment !
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