Résumé Editeur :
Dans un siècle à peine, l'humanité sera débarrassée de la guerre.
Mais des vestiges embarrassants subsistent encore, comme les variantes, des humains génétiquement modifiés.
Parmi eux, les plus inquiétants sont les variantes treize.
Carl Marsalis est l'un de ces ex-soldats. Il pourchasse désormais ses anciens frères d'armes pour le compte des Nations unies. Ce n'est pas un boulot facile... surtout quand il se retrouve dans une prison de Floride. Lorsqu'il reçoit la visite d'une ancienne détective aux prises avec les variantes treize, Carl est alors plus que disposé à conclure un accord...
Lorsque l'on se lance dans ce genre de lecture, on en attend une simple chose : un divertissement. Dès les premiers chapitres, ce roman de Richard Morgan tient ses promesses. On passe un bon moment. Convenant peut-être plus à un lecteur mâle, cette histoire déborde d'un cocktail de muscles et de testostérone.
L'histoire se passe dans un futur féminisé où la guerre est un concept désuet. La vie se déroule au travers d' un consensus de règles établies. Dans cet univers qui tend à l'équilibre, subsistent pourtant les vestiges d'une race d'hommes génétiquement modifiés : les variantes 13. Conçus spécialement par le passé pour faire la guerre. Violents, sans compassion, et inaptes à la sociabilisation..., ils étaient parfaits pour les combats. Aujourd'hui la société les rejette et souhaite les voir tous disparaitre. Carl Marsalis est une variante treize mais il a décidé de chasser les siens pour le compte des Nations-Unis. Il croisera le chemin d'une ancienne flic qui pourchasse un treize dévastateur.
Les différents personnages de cette aventure sont très complets. Chacun a sa propre personnalité, décrite de façon claire. Une palette de tempéraments s'étale pour nous dépeindre une société future mais encore très proche de la notre. Pour l'action tant attendue dans ce genre d'ouvrage, on en a beaucoup, pour notre grand plaisir. Le plus difficile est de mettre les scènes d'action en mots pour entrainer le lecteur au centre de l'action. Ici encore, l'auteur a réussi le pari. A chaque bagarre, les mots s'entrechoquent pour nous offrir une vision parfaite. On ressent la force des coups, on pense voir le sang et la sueur gicler, on entendrait presque le son des chocs et le sifflement des balles. Quel plaisir ! on s'y croirait ! Comme au cinoche !
Par contre, le nombre de pages de ce roman, 765 pages, est un frein au plaisir que prend le lecteur. Non que l'histoire ne soit pas intéressante mais parce ce que trop de détails ont été ajoutés. Des descriptions, des explications politiques et scientifiques trop poussées gâchent un peu la légèreté de cette lecture.
Pour ma part j'aime ce style de "romans-thriller SF" pour l' énergie, pour l'action et pour le coup d'adrénaline qu'il me procure. Donc de temps en temps, mon intérêt pour le livre s'émoussait. Mais parce que je savais que Carl Marsalis n'en avait pas encore fini, je continuais.
En conclusion, Black Man reste un bon livre de thriller SF, qui malgré le poids de ses 765 pages, nous offre un moment très divertissant.
Je remercie chaleureusement Milady et Livraddict pour ce partenariat.
Je n'aurais sans doute pas craqué dessus seule mais ta chronique me rend curieuse...à voir :)
RépondreSupprimerHa ha c'est étrange, personnellement je lisais plus pour les discussions et les réflexions que pour l'action xD Mais comme quoi, ce roman peut plaire à une large palette de gens.
RépondreSupprimerBonne critique (et beau blog) =)!
@Culture : mais je suis là pour çà !
RépondreSupprimer@Alphard : Merci. Comme quoi l'auteur a été bien inspiré, et a réussi à ouvrir son monde à un large public...
J'ai passé un excellent moment avec ce livre, j'ai pas trouvé le nombre de pages si dérangeant que ça car l'auteur joue bien sur le rythme, les révélations mais aussi sur l psychologie de chacun des personnages. Content qu'il t'ai plu quand même.
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