Résumé éditeur:
Depuis qu'il a déclenché leur colère, l'auteur de best-sellers Stanley Holder vit en plein cauchemar : ils ont massacré sa fille unique. La raison ? Il a trahi leur existence en levant le voile sur une ancienne énigme : un monstrueux carnage au cours duquel ils immolèrent femmes, enfants, maîtres et serviteurs, au service de leurs sombres desseins. Ils ? Les Loups de Fenryder. Aujourd'hui, Stanley Holder sait que les loups se sont réveillés. Par sa faute. Et que, comme en Louisiane en 1933, le sang va se remettre à couler.
Mon avis :
"Les loups de Fenryder", un titre bien énigmatique.
Dès la lecture du résumé, un voile opaque se dépose sur cette sombre histoire. Mais qui sont-ils ?
Stanley Holder a eu le malheur de les connaitre par l'intermédiaire de sa grand-mère Rose. Lorsqu'il n'était qu'un petit garçon, elle lui confie le plus terrible des secrets : en 1933, un incendie se déclare lors d'un grand bal mondain donné au domaine Mc Neice. Tout le gratin du Nord de la Lousianne est présent. Personne ne survivra. Rose, Norman et Arthur, trois enfants trop curieux, assistent au carnage. Mais ce qu'ils ne diront jamais, du moins jusqu'à ce que Rose craque, c'est qu'ils surprennent Charlie, le fils unique des Mc Neice, à l'extérieur de la demeure complotant avec un homme très bizarre. Ils les entendront parler de "Loups de Fenryder". Dans le rapport de police, Charlie sera compté parmi les victimes. Etrange histoire.
Bien des années plus tard Stanley Holder va déclencher leur furie en les citant lors d'une interview.
Premier roman d'Alec Covin, "Les loups de Fenryder" nous entraîne dans les tréfonds de l'âme humaine. Il s'inscrit dans la grande famille du Thriller/fantastique et n' a rien à envier aux classiques du genre. Moins effrayant qu'un Stephen King mais tout aussi angoissant, ce roman dévoile nos peurs les plus profondes. Que faire quand nos cauchemars deviennent réalité et qu'une société secrète mystique s'empare de nos pires angoisses pour assouvir sa soif de pouvoir. Le sang des innocents est versé, le Mal est de retour à Tusitala.
Alec Covin réussit à maintenir le suspense et l'angoisse tout au long du récit et distille les scènes macabres avec justesse. Un thriller fantastique n'est pas un roman d'épouvante, l'horreur doit être un ingrédient important mais pas le principal. Il faut surtout que la peur du lecteur soit dans l'atmosphère et dans les coins sombres de l'histoire.
Il faut donc savoir savamment doser l'horreur, exercice maitrisé avec talent par monsieur Covin.
Les personnages aussi sont intéressants. Ici point de policier "héros", d'ailleurs pas de Héros du tout. Nous avons affaire à des gens normaux qui sont confrontés à l'Enfer, et qui luttent pour leur survie.
Le Mal s'acharne sur eux et ils n'ont d'autres choix que de se défendre. Des innocents face à la fureur destructrice de puissances maléfiques.
On passe donc un bon moment de lecture. L'instinct de survie du lecteur est mis en alerte, c'est avec angoisse que l'on découvre qui sont "Les loups de Fenryder". Et comme Stanley et les autres habitants de Tusitala, on espère qu'ils ne reviendront jamais ....
Lettre "C" Alec Covin |
Je l'ai lu il y a quelques années et l'autre jour en faisant le tri parmi mes livres je me suis aperçue que je n'avais jamais lu la fin ! Faudra que je le fasse car le livre était très bien !
RépondreSupprimerun roman que j'ai bien aimé au suspense soutenu, et qui ferait craindre d'avoir des cauchemars...
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