présentation
La littérature n'a pas d'autre destination ni d'autre destin que d'appartenir à toute l'humanité. Ben Okri.
dimanche 21 novembre 2010
LE PROJET BLEIBERG, David S.Khara
Résumé éditeur :
« Depuis hier, je ne suis plus aussi sûr d’avoir envie de crever, du moins, pas avant d’avoir tiré cette histoire au clair. Et en plus, j’ai de la monnaie à rendre. » 1942. Pologne. Camp de Stutthof. Le chef suprême de la SS rencontre secrètement le scientifique en charge du plus important projet du 3e Reich. De nos jours. États-Unis. Jay Novacek, jeune trader new-yorkais, dépressif et alcoolique, reçoit la visite de deux émissaires de l’armée. Son père, haut gradé de l’US Air Force, vient d’être assassiné. Aussitôt, la C.I.A. dépêche une pétillante recrue pour protéger le fils du défunt. Au même moment, près de la base de Langley en Virginie, un agent du Mossad abat un espion à l’issue d’un interrogatoire musclé. Muni de nouvelles informations, il se rend vers son prochain objectif : un certain Jay Novacek. Venue des heures les plus sombres de l’Histoire, une terrible machination se met en branle, menaçant l’humanité tout entière. N’est-il pas déjà trop tard pour l’arrêter ?
Mon avis :
Après une incursion dans le journalisme puis dans le sport de haut niveau, après avoir été un chef d'entreprise, David S.Khara se lance dans l'écriture à plein temps.Le projet Bleiberg est son second roman. Son premier succès fut un thriller vampirique excellent : Les vestiges de l'aube.
Pour ne pas trahir ce talent incontesté de l'écriture, David S. Khara nous entraîne dans un nouvel univers où une machination mondiale vient mettre en péril l'humanité.
Ici, nous avons affaire à un trio de choc : Jérémy Novacek, un jeune trader alcoolique, Eytan Morg, un agent du Metsada et Jacqueline Walls, un agent de la CIA. Ils vont s'unir pour lutter contre une organisation très puissante qui menace le monde.
C'est avec une efficacité implacable que David S. Khara mène ses personnages et ses lecteurs. Un style dynamique et frais qui donne une impulsion à l'histoire. C'est une valse à trois voix ( Jay, Jacky et Eytan ), avec des retours intermittents dans le passé ( l'auteur revisite l'histoire ) qui nous donnent d'importantes précisions sur les événements.
Les personnages intermédiaires sont dans un flou maîtrisé et n'interviennent que pour pimenter l'action. Quant aux personnages principaux, ils sont entiers et complémentaires. Sans être lourd dans les descriptions, David S. Khara nous dépeint des personnalités différentes et complexes où chaque lecteur peut se retrouver. Il y a une jeune femme qui veut prouver qu'elle n'est pas un sexe faible, un jeune homme brisé par les secrets de ses parents et un homme en quête d'une existence qu'on lui a volée.
Une forte impression se dégage de ce roman : on dirait un scénario pour une grande production cinématographique. C'est étrange cette sensation d'être si proche des personnages et de les visualiser sans difficulté. Lorsque l'on ferme le livre, on a une voix qui nous susurre " coupez " et l'image se fige sur notre rétine. Lorsqu'elle nous lance ce fameux " moteur", on ouvre l'ouvrage et cette image se remet simplement en mouvement.
Ce roman est une équation parfaite : de l'action, de l'humour, de l'histoire ( la seconde guerre mondiale et les nazis ), de l'émotion. C'est complet, il ne manque rien. Le tout écrit avec brio.
J'avais beaucoup aimé "Les vestiges de l'aube", j'ai adoré "Le projet Bleiberg".
Je remercie chaleureusement BLOG-O-BOOK, les Editions Critic et Monsieur David S. Khara pour ce partenariat de qualité.
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Tiens, tiens très intéressant, je note avec plaisir.
RépondreSupprimerje note s'il sort en poche.
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